Dans le Verdon ... Tout est bon !!
Publié le 6 Novembre 2011
A peine revenus du pays de la fissure, nous voilà repartis pour de la grimpe, encore, mais dans un style cette fois-ci diamétralement opposé : le Verdon : quatre jours de réglettes, de gouttes d’eau (y aura aussi pas mal de bières), de dalles grises, de rocher fabuleux, le tout dans une ambiance du tonnerre. Camp de base à la très agréable Sof, non loin d’un lac à l’esthétique tout à fait acceptable.
Bucolique ...
J1. Nous commençons par les mains dans le sel, une très jolie voie et surtout un beau voyage qui descend au plus proche du Verdon. Le style est varié mais assez fissureux, ce qui permet une transition en douceur. Une journée plutôt sympa pour attaquer sa trentième année Lucie ?
L'équipe du jour, plutôt de bonne humeur !!
Tiens, Gaëtan aurait grimpé avec nous ce we ??
J2. Comme Aurélien joue les malades imaginaires pour échapper à (aux) l’enragé(s), nous grimpons finalement avec le fiston. Mais malgré ce mal d’épaule, celui-ci reste plutôt inventif quant à trouver de nouvelles fonctions à certains accessoires de la maison ;) Ames sensibles, s’abstenir !!
La voie se révèlera être une très belle surprise. Phoebus propose en effet une escalade très technique mais surtout superbe. Le Verdon comme on l’aime, sublimé, il faut le dire par ces lumières et ces couleurs d’automne.
Technique !!
J3. On reste dans le difficile avec une voie plus austère, comprendre : on évolue à l’ombre d’un pilier avec moins d’ambiance mais les longueurs, intrinsèquement, sont démentes. Le dernier 7a de 50 mètres achève le peu de velléité que j’avais à enchainer sur une autre voie. Fix et moi prenons ensuite la température de ce qu’est une high line en faisant les cochons pendus assez loin du plancher des vaches. Mini saut en base pour Fix, séché assez rapidement par la longe.
Na na na na na ... na na na na ... " La slack, ça prend vraiment du temps, mais quand t'es bon, ça va plus vite."
Fix se régale, il en profite à fond car ... il n'en fera qu'une ;)
J4. Allez, encore une petite ligne pour finir ce stage Verdon avec en clôture le 6b+ le plus dur de toute l’histoire de l’escalade. Les mains sont douloureuses, le corps est fatigué, l’esprit heureux. Ça sent la fin de saison tout ça !
Ambiance ...